Les bureaux de vote ont ouvert pour les législatives au Bénin
Les bureaux de vote au Bénin ont ouvert dimanche pour les élections législatives considérées comme un « galop d’essai » en vue de la présidentielle de 2016. Près de 4,4 millions d’électeurs sont inscrits sur les listes.
![Des électeurs béninois devant un bureau de vote à Lomé en 2011. © Fiacre Vidjingninou/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/04/26/026042015101538000000benin.jpg)
Des électeurs béninois devant un bureau de vote à Lomé en 2011. © Fiacre Vidjingninou/AFP
Pas moins de 83 postes de députés sont à pourvoir. Le scrutin était initialement prévu en mars. La société civile craint toutefois qu’il puisse être marqué par des fraudes, notamment à cause de cafouillages dans la distribution des cartes d’électeurs.
Les bureaux de vote étaient censés ouvrir à 07h00 et fermer neuf heures plus tard. Dans le quartier CG l’Océan, les opérations de vote ont pu démarrer à 07h25, mais dans plusieurs autres quartiers de Cotonou, la capitale économique, plusieurs bureaux étaient encore fermés, à cause de retards dans la mise en place du matériel de vote, a constaté un journaliste de l’AFP.
"Sur les 4’470’591 cartes d’électeurs, nous en avons distribué au total 3’451’782, soit 77,2%", a déclaré à la télévision nationale Kassimou Chabi, le coordinateur national du centre national de traitement, organe chargé de la délivrance des cartes d’électeurs.
Constitution
Dans ce petit pays ouest-africain de 10 millions d’habitants, la classe politique se livre depuis plusieurs mois à une lutte acharnée sur une possible modification de la Constitution.
Le président Thomas Boni Yayi, qui achèvera son second mandat en avril 2016, est accusé par l’opposition de vouloir changer la loi fondamentale pour briguer un troisième quinquennat.
Le chef de l’État, qui aime à se présenter comme un "Monsieur Propre" de la corruption, a toujours nié avoir l’intention de se présenter en 2016. Il soutient vouloir amender la Constitution pour y inscrire notamment l’imprescriptibilité des crimes économiques.
(AFP)
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