Jusqu’ici, un seul membre du commando ayant mené l’attaque de Garissa (148 morts) revendiquée par les islamistes somaliens Shebab a été officiellement identifié. Il s’agit d’un Kényan d’ethnie somali, originaire de Mandera, ville du nord-est kényan frontalière avec la Somalie, et diplômé en droit de l’université de Nairobi.

Mais selon des sources non identifiées au sein des services kényans de renseignement, citées jeudi 16 avril par le quotidien Daily Nation, le plus gros tirage de la presse kényane, les trois autres membres du commando tués dans l’assaut étaient aussi kényans, originaires de Mombasa, principal port d’Afrique de l’Est, sur la côte majoritairement musulmane du Kenya, et de la région de Bungoma, dans l’extrême ouest, près de l’Ouganda.

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"Leurs identités doivent être confirmées par leurs empreintes digitales", ont indiqué ces sources au Nation.

Aucune confirmation officielle n’a pu être obtenue et une source sécuritaire occidentale a indiqué à l’AFP ne pas être au courant d’une telle identification.

La police cherche toujours à savoir si un Tanzanien arrêté sur le campus lors de l’opération, faisait partie du groupe d’assaillants. L’attaque le 2 avril de l’université kényane de Garissa a fait 148 morts dont 142 étudiants

(Avec AFP)