Tunisie : Ennahdha, wait and see
Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha et artisan du virage pragmatique du mouvement islamiste tunisien, a déjà les yeux tournés vers le prochain congrès du parti.
![Rached Ghannouchi, patron d’Ennahda © Fethi Belaïd/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/04/30/027042015173317000000JA2833p008_1.jpg)
Rached Ghannouchi, patron d’Ennahda © Fethi Belaïd/AFP
Tout dépendra des signaux envoyés par l’actuel parti majoritaire, Nidaa Tounes, qui est englué dans une crise interne doublée d’une crise d’identité. Si ces signaux sont positifs, Ghannouchi et ses partisans pourraient alors confirmer dans leur motion que le consensus et la recherche de la coalition constituent des objectifs stratégiques.
>>> À lire aussi : Tunisie : les hommes du président Béji Caïd Essebsi
En d’autres termes, les islamistes cesseraient définitivement de s’inscrire dans l’opposition. Mais Ennahdha ne veut pas brûler les étapes : elle n’organisera ses assises qu’une fois le congrès de Nidaa Tounes terminé, sans doute à l’automne.
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