France – Rwanda : beaucoup de bruit pour rien ?
Trois semaines après la décision symbolique de la présidence de la République française de déclassifier une partie de ses archives sur le Rwanda entre 1990 et 1995, l’examen détaillé des pièces rendues potentiellement disponibles laisse perplexe.
Sur 83 documents, 50 (soit 60 %) sont en effet déjà connus – et, pour la plupart, accessibles sur internet. Quant aux 33 documents inédits, ils sont essentiellement constitués de notes adressées à François Mitterrand par son conseiller pour les affaires africaines, Bruno Delaye.
>>> À lire aussi : Jean-Pierre Bat : en Afrique, "la France n’agit plus en solo"
Aucun document déclassifié ne concerne les dimensions les plus sensibles du rôle de la France pendant le génocide, qu’il s’agisse de l’attentat du 6 avril 1994, de la formation (à l’ambassade de France à Kigali) du gouvernement génocidaire ou des dimensions occultes de l’opération Turquoise.
>>> À lire aussi : Génocide rwandais : l’Élysée déclassifie les documents de la présidence française
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- À Casablanca, la Joutia de Derb Ghallef en voie de réhabilitation
- Mali, Burkina, RDC, Afrique du Sud… Haro sur le néocolonialisme minier !
- Gabon : 10 choses à savoir sur la première dame, Zita Oligui Nguema
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?
- En RDC, la nouvelle vie à la ferme de Fortunat Biselele