France – Rwanda : beaucoup de bruit pour rien ?
Trois semaines après la décision symbolique de la présidence de la République française de déclassifier une partie de ses archives sur le Rwanda entre 1990 et 1995, l’examen détaillé des pièces rendues potentiellement disponibles laisse perplexe.
![En 100 jours, en 1994, 800 000 personnes personnes ont été tuées au Rwanda. © Configmanager/FlickrCC](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/04/28/028042015112418000000JA2833p008_9.jpg)
En 100 jours, en 1994, 800 000 personnes personnes ont été tuées au Rwanda. © Configmanager/FlickrCC
Sur 83 documents, 50 (soit 60 %) sont en effet déjà connus – et, pour la plupart, accessibles sur internet. Quant aux 33 documents inédits, ils sont essentiellement constitués de notes adressées à François Mitterrand par son conseiller pour les affaires africaines, Bruno Delaye.
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Aucun document déclassifié ne concerne les dimensions les plus sensibles du rôle de la France pendant le génocide, qu’il s’agisse de l’attentat du 6 avril 1994, de la formation (à l’ambassade de France à Kigali) du gouvernement génocidaire ou des dimensions occultes de l’opération Turquoise.
>>> À lire aussi : Génocide rwandais : l’Élysée déclassifie les documents de la présidence française
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