Burundi : libération de Pierre-Claver Mbonimpa, le « Mandela burundais »

Les avocats de Pierre-Claver Mbonimpa, arrêté la veille par les services de renseignements burundais, ont annoncé mardi la libération de ce défenseur des droits de l’homme et figure de la société civile, opposé au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.

Pierre-Claver Mbonimpa, le 6 juin 2012 à Bujumbura. © AFP

Pierre-Claver Mbonimpa, le 6 juin 2012 à Bujumbura. © AFP

Publié le 28 avril 2015 Lecture : 1 minute.

"Le défenseur des droits de l’Homme Pierre-Claver Mbonimpa vient d’être relâché par les services de renseignements cet après-midi", a déclaré, mardi 28 avril, Me Armel Nyongere, l’un des avocats de cette figure emblématique de la société civile burundaise.

Selon son autre avocat Me Antoine Nzobandora, Pierre-Claver Mbonimpa a été arrêté la veille par les services de renseignements pour "participation à un mouvement insurrectionnel". Il n’a pas été en mesure de préciser si le militant avait ou non été inculpé.

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>> Lire aussi : Au 3e jour de manifestations, le pouvoir de Nkurunziza parle d’"insurrection"

Privé de soins et de nourriture

"Pierre-Claver Mbonimpa, qui souffre d’hypertension et de diabète notamment, a été éprouvé par les conditions de sa détention mais pas violenté", a-t-il ajouté. Selon Me Nzobandora, le militant n’a pas eu accès à ses médicaments, ni à de la nourriture, avant 22h00 lundi soir.

Avant son arrestation de lundi, Pierre-Claver Mbonimpa, dit le "Mandela burundais", faisait déjà l’objet d’une procédure judiciaire, accusé d’atteinte à la sûreté de l’État pour avoir affirmé l’an dernier que des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, recevaient une formation paramilitaire dans l’est de la RDC voisine.

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(Avec AFP)

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