Borloo court après Kaberuka
L’ancien ministre français Jean-Louis Borloo est à la recherche d’une personnalité africaine de premier plan pour diriger l’agence chargée de piloter son projet d’électrification du continent. En tête de liste : le Rwandais Donald Kaberuka, président de la BAD, qui quittera son poste en septembre. Reste à convaincre Kigali.
Tout à son projet d’électrification de l’Afrique, Jean-Louis Borloo continue de parcourir le continent, à la recherche d’une personnalité africaine de premier plan pour diriger la pièce maîtresse de son grand rêve : l’agence qui sera chargée d’orchestrer ce projet de 200 milliards d’euros. Et, depuis des mois, l’ancien ministre français n’a qu’un nom en tête, celui de Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement (BAD), qui quittera son poste en septembre et dont la prochaine destination n’est pas encore connue.
Le Rwandais ne serait pas opposé, dit-on dans l’entourage de Jean-Louis Borloo, à l’idée de se joindre à l’aventure. Ce dernier s’était d’ailleurs félicité de l’accueil favorable de la direction de la BAD, qu’il a rencontrée à Abidjan, en février. Reste une inconnue majeure : on ignore si le président rwandais, Paul Kagamé, envisage ou non de rappeler à ses côtés son ancien ministre de l’Économie et des Finances. Jean-Louis Borloo prévoit de se rendre prochainement à Kigali pour tenter de le convaincre de « libérer » Kaberuka.
Pour aller plus loin :
– Donald Kaberuka, le jour d’après
– Que cherche Jean-Louis Borloo en Afrique ?
– Le plan Borloo pour l’électrification de l’Afrique, un projet en clair-obscur
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