Togo : la Cour constitutionnelle confirme la victoire de Faure Gnassingbé

Le président togolais sortant Faure Gnassingbé a remporté l’élection du 25 avril par 58,77% des suffrages exprimés, contre 35,19% à son principal adversaire Jean-Pierre Fabre, selon les résultats officiels proclamés dimanche par la Cour constitutionnelle.

Le président togolais Faure Gnassingbé à Lomé, le 28 avril 2015. © Issouf Sanogo/AFP

Le président togolais Faure Gnassingbé à Lomé, le 28 avril 2015. © Issouf Sanogo/AFP

Publié le 3 mai 2015 Lecture : 1 minute.

"Je proclame élu président de la République togolaise M. Faure Gnassingbé", a déclaré Aboudou Assouma, le président de la Cour constitutionnelle togolaise depuis le siège de la Cour à Lomé, dans une allocution transmise en direct à la télévision nationale.

"Les décisions de la Cour constitutionnelle sont sans recours", a précisé M. Assouma, dans une allocution retransmise en direct à la télévision nationale.

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Le CAP 2015 (Combat pour l’alternance politique), parti de Jean-Pierre Fabre, a dénoncé cette semaine un scrutin frauduleux.

Il a contesté les résultats provisoires publiés mardi par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), qui créditait M. Gnassingbé de 58,75% des suffrages, contre 34,95% des voix pour M. Fabre.

Le CAP 2015 a toutefois annoncé vendredi ne pas avoir l’intention de déposer de recours devant la Cour constitutionnelle, qu’il considère comme inféodée au régime togolais.

Les différentes missions d’observation électorale – ONU, Union africaine, Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, Concertation nationale de la société civile (ONG togolaise financée par l’Union européenne) – ont estimé le scrutin libre et transparent, sans signaler de fraudes dans ce pays de sept millions d’habitants.

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Faure Gnassingbé avait été porté au pouvoir par l’armée en 2005 à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui régna d’une main de fer pendant 38 ans. Une présidentielle calamiteuse avait suivi la même année, entachée de fraudes massives et de violences (400 à 500 morts, selon l’ONU).

M. Gnassingbé avait été réélu en 2010 lors d’un scrutin contesté par l’opposition mais jugé acceptable par la communauté internationale.

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