Maroc Telecom bientôt coréen ?
L’opérateur KT, numéro 2 de la téléphonie mobile en Corée du Sud, a présenté une offre préliminaire de rachat pour la participation de Vivendi dans Maroc Telecom. La transaction pourrait atteindre 5,5 milliards d’euros.
![KT est en concurrence avec France Télécom, Qtel et Etisalat. © Jean Luc Grzeskowiak/HOA-QUI/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/12/26/Maroc-telecom_jean-luc-Grzeskowiak-HOA-QUI-AFP.jpg)
KT est en concurrence avec France Télécom, Qtel et Etisalat. © Jean Luc Grzeskowiak/HOA-QUI/AFP
L’opérateur sud-coréen KT a indiqué qu’il avait envoyé le 17 décembre une lettre d’intention pour le rachat des 53% détenus par le français Vivendi dans Maroc Telecom. Selon le quotidien économique The Korea Economic Daily, cette participation serait évaluée à quelque 5,5 milliards d’euros. L’État marocain détient encore près du tiers du capital de l’opérateur, coté à la Bourse de Casablanca.
Une liste restreinte de soumissionnaires devrait être annoncée le mois prochain, avant un processus obligatoire d’appel d’offres prévu pour mars. KT est en concurrence avec France Télécom, l’opérateur historique français déjà actionnaire de Méditel, Qtel, le groupe de télécommunications contrôlé par le Qatar, et Etisalat, basé aux Émirats arabes unis.
Lire aussi :
Pour France Télécom, Maroc Télécom est stratégiquement intéressant
Qtel à la recherche d’un milliard de dollars
Maroc Télécom en quête d’un nouveau souffle
Marchés émergents
KT, numéro 2 des opérateurs de téléphonie mobile en Corée du Sud, cherche à accroître sa présence à l’étranger en raison d’un marché intérieur extrêmement concurrentiel. Il souhaite notamment se développer en Afrique et sur d’autres marchés émergents. Il détient des participations dans les opérateurs de Mongolie et d’Ouzbékistan et a construit des réseaux au Rwanda et au Congo.
Mais ses efforts d’expansion à l’étranger ont été entravés par un manque d’expérience et une puissance de feu financière limitée. En juin, il a échoué à racheter 20% des parts de l’opérateur télécoms national sud-africain Telkom, en raison de l’opposition du gouvernement.
(Avec AFP)
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie
- RDC : des minerais de sang aux minerais de paix
- Présidence de la BAD : Bassirou Diomaye Faye, arbitre des ambitions sénégalaises
- Pourquoi Alassane Ouattara a limogé Adama Coulibaly, patron du Conseil du coton et de l’anacarde
- La question nationale au cœur de l’économie gabonaise
- Énergie, aérien, pétrole… Qui a le plus à perdre de la « rupture » de Bassirou Diomaye Faye ?