Volker Finke, le sélectionneur allemand des Lions Indomptables depuis mai 2013, et dont le contrat arrive à échéance le 24 mai prochain, est sur le départ. Les supporters et la presse ne veulent plus de lui, ni Joseph Owona, le président du comité de normalisation de la Fecafoot, convaincu avant même le début de la CAN que Finke, n’était plus l’homme de la situation. "Owona lui avait signifié qu’il n’envisageait pas de prolonger son contrat", explique une source locale. "Finke va partir, la fédération va chercher son successeur", confirme un proche de la Fecafoot.

Finke, apprécié par une partie de son effectif, s’imaginait poursuivre sa mission, grâce à quelques soutiens au Palais présidentiel et au poids économique de Puma, l’équipementier allemand des Lions Indomptables et qui prend en charge l’intégralité de son salaire (28 000 euros par mois). Mais l’hostilité médiatique et populaire envers le technicien – loin d’être le seul responsable des mauvais résultats de la sélection – et la volonté de la Fecafoot de tourner le page Finke l’ont emporté, d’autant plus que Paul Biya, le chef de l’État, a transféré (par décret) en septembre dernier du ministère des Sports à la Fecafoot les compétences pour recruter un sélectionneur.

Alors que s’annonce un match qualificatif pour la CAN 2017 face à la Mauritanie à Yaoundé (12, 13 ou 14 juin), précédé d’une rencontre amicale contre le Burkina Faso le 6 juin en région parisienne, certains noms circulent pour lui succéder, dont ceux des français Frédéric Antonetti, Raymond Domenech, Manuel Amoros, voir Michel Dussuyer… Et Finke, qui a senti le vent tourner, explore d’autres pistes, dont celle menant à Hanovre 96 (Allemagne).

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