Présidence de la BAD : Ouattara joue la neutralité
Malgré le lobbying de plusieurs de ses homologues, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, a choisi de ne soutenir aucun des candidats à la succession de Donald Kaberuka au poste de président de la Banque africaine de développement.
![Donald Kaberuka (à g.), ici avec le président ivoirien Alassane Ouattara, achève cette année son mandat à la tête de la Banque africaine de développement cette année. © AFDB](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/05/14/Ouattara_Kaberuka.jpg)
Donald Kaberuka (à g.), ici avec le président ivoirien Alassane Ouattara, achève cette année son mandat à la tête de la Banque africaine de développement cette année. © AFDB
L’intense lobbying mené par plusieurs chefs d’État pour convaincre les autorités ivoiriennes de prendre position en faveur de tel ou tel candidat à la présidence de la BAD demeure infructueux. On sait que le scrutin aura lieu fin mai, lors des assemblées annuelles de l’institution, et que huit candidats sont en lice.
Selon nos informations, Alassane Ouattara a fait le choix… de ne pas choisir. Et pour une raison simple : le siège de la BAD se trouve à Abidjan. Amadou Koné, l’administrateur de la Côte d’Ivoire à la BAD, a fait passer le message au sein de l’institution. Charles Koffi Diby, le ministre des Affaires étrangères, aussi.
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