Le djihadiste français Gilles Le Guen condamné à huit ans de prison
Le Français avait rejoint les rangs d’Aqmi au Mali. Il a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Paris à huit ans de prison ferme.
![Âgé de 60 ans, ce breton était poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une ent © Capture d’écran/Youtube](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/05/15/015052015144052000000leguen.jpg)
Âgé de 60 ans, ce breton était poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une ent © Capture d’écran/Youtube
Le djihadiste français Gilles Le Guen a été condamné vendredi 15 mai à huit ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris. Agé de 60 ans, il a été déclaré coupable d’"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Il s’agit de la première condamnation sur le fondement d’une loi votée fin 2012, qui permet de poursuivre des Français soupçonnés d’avoir participé à des actes terroristes à l’étranger ou d’être partis s’y entraîner.
"Un paumé qui devient terroriste"
Cet ancien capitaine dans la marine, converti à l’Islam, avait été arrêté en avril 2013 par les forces spéciales françaises déployées au Mali. À l’époque, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian l’avait décrit comme "un paumé qui devient terroriste".
Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet, qui avait pendant le procès une "participation multiforme et intensive" de Gilles Le Guen aux activités d’Aqmi.
(Avec AFP)
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