Les rebelles chiites houthis, soutenus par l’Iran, ont violé la trêve entrée en vigueur mardi soir au Yémen, selon la coalition menée par l’Arabie saoudite. Dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle saoudienne SPA, 12 cas de violation du cessez-le-feu ont été recensés.

Pour autant, la coalition "réaffirme son plein attachement à la trêve humanitaire et à la retenue", ajoute le communiqué. L’Arabie saoudite a pris la tête de le 26 mars d’une coalition de pays arabes et sunnites contre les rebelles houthis, qui menaçaient de prendre le contrôle du Yémen, frontalier du royaume pétrolier.

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Situation humanitaire "catastrophique", selon l’ONU

Les rebelles houthis et leurs alliés s’étaient engagés à respecter une trêve humanitaire, proposée par l’Arabie saoudite et soutenue par les États-Unis. Objectif : permettre la distribution d’une aide dans le pays, où la situation humanitaire a été qualifiée de "catastrophique" mercredi par l’ONU.

Selon la coalition, cinq cas de violations du cessez-le-feu ont eu lieu à l’intérieur du Yémen. A Loder, ville du sud, la coalition a dénoncé des tirs d’armes lourdes et "une occupation". Des mouvements de troupes et de matériels et des tirs d’artillerie et de roquettes ont également eu lieu dans la province d’Aden. La coalition a aussi évoqué "le meurtre d’un grand nombre d’enfants et de femmes" dans la province de Taez, et des mouvements rebelles dans la province de Shabwa.

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(Avec AFP)