Mali : selon Alger, la Coordination des mouvements de l’Azawad signera l’accord de paix ce jeudi

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CM) paraphera ce jeudi à Alger l’accord du 1er mars sur le retour à la paix, a affirmé mercredi le ministère algérien des Affaires étrangères. Une information partiellement confirmée par la CMA, qui explique ne pas être tenue par la date du 15 mai.

Le chef de la diplomatie Abdoulaye Diop salue les membres de la délégation de la rébellion. © AFP

Le chef de la diplomatie Abdoulaye Diop salue les membres de la délégation de la rébellion. © AFP

Publié le 13 mai 2015 Lecture : 1 minute.

Mis à jour à 16h29.

"Je confirme" que la CMA paraphera jeudi l’accord d’Alger, a indiqué le porte-parole du ministère, Abdelaziz Benali Chérif. Un responsable rebelle et une source de sécurité régionale avaient indiqué mardi que des délégations des groupes de la CMA, se rendraient mercredi à Alger pour parapher "en principe" cet accord de paix.

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L’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qui doit être signé vendredi à Bamako, a été paraphé à Alger le 1er mars par le gouvernement malien et ses alliés mais la rébellion touarègue avait demandé un temps de réflexion. Les ministres algérien et français des Affaires étrangères avaient appelé mardi à cette signature "dans l’intérêt de la paix au Mali et dans la région", selon Laurent Fabius, qui s’exprimait à Alger avec son homologue algérien Ramtane Lamamra.

La CMA a confirmé dans un communiqué son intention de "parapher le document du 1er mars 2015 issu du processus d’Alger pour honorer les engagements antérieurement pris". "Quant à la date du 15 mai 2015, arrêtée pour la signature proprement dite et fixée sans avoir consulté la CMA, elle n’engage pas celle-ci qui, d’ores et déjà, informe qu’elle ne sera pas présente", ajoute cependant le communiqué.

Le texte de l’accord prévoit la création d’Assemblées régionales dotées de pouvoirs importants, élues au suffrage universel direct, mais, comme le souhaitait Bamako, ni autonomie ni fédéralisme. il reconnaît l’"Azawad", nom par lequel les rebelles désignent le nord du Mali, comme une "réalité humaine", mais sans contenu politique.

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(Avec AFP)

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