RDC – Massacres de Beni : capture en Tanzanie de Jamil Mukulu, chef des rebelles ougandais ADF

Dans un communiqué rendu public mercredi, les ministres de la Défense des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs confirment la « capture » en Tanzanie de Sheikh Jamil Mukulu, chef des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), responsables présumés d’une série de massacres à Beni, dans l’est de la RDC.  

Des soldats congolais se dirigent vers Eringeti, près de Beni. © Alain Wandimoyi/AFP

Des soldats congolais se dirigent vers Eringeti, près de Beni. © Alain Wandimoyi/AFP

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Publié le 13 mai 2015 Lecture : 1 minute.

Mis à jour à 14h13.

Réunis mardi 12 mai à Luanda, les ministres de Défense ou leurs représentants de 12 pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ont notamment planché sur la situation sécuritaire qui prévaut en RDC.

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Dans le communiqué final de la réunion dont Jeune Afrique a pu se procurer une copie, les participants ont "félicité la Tanzanie pour avoir appréhendé Sheikh Jamil Mukulu", chef des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), soupçonnés d’être les auteurs des massacres en série perpétrés ces six derniers mois à Beni, territoire situé dans l’est de la RDC.

Une confirmation des rumeurs persistantes des rumeurs qui circulaient depuis fin mars autour de l’arrestation de ce seigneur de guerre par les services secrets tanzaniens.

>> Lire aussi : Qui est Jamil Mukulu de l’ADF, le rebelle islamiste du Nord-Kivu ?

Circonstances de l’arrestation

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Des détails sur son arrestation sont donnés, pour l’instant, au compte-gouttes. "Jamil Mukulu a été arrêté il y a une dizaine de jours à la frontière entre la Tanzanie et le Kenya", a convié à Jeune Afrique Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, sans indiquer si le chef des ADF se trouvait, ou pas, sur le territoire de la RDC avant son arrestation."Il était muni de plusieurs passeports", ajoute-il.

Des tractations sont en cours pour obtenir son extradition en RDC. Mais l’Ouganda voudrait également le juger sur son territoire.

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