RDC : pourquoi Kabila veut négocier avec l’opposition

Après avoir dépêché un émissaire – Kalev Mutond, le patron de l’Agence nationale de renseignements – auprès de ses opposants « radicaux » (Vital Kamerhe, les partisans d’Étienne Tshisekedi), Joseph Kabila a réuni le 13 mai dans sa ferme de Kingakati, près de Kinshasa, les membres du bureau politique de la Majorité présidentielle (MP).

Les proches de Kabila sont convaincus que le pays ne peut ou ne doit être dirigé par un autre. © Denis Balibouse/Reuters

Les proches de Kabila sont convaincus que le pays ne peut ou ne doit être dirigé par un autre. © Denis Balibouse/Reuters

Publié le 20 mai 2015 Lecture : 1 minute.

Pour les informer qu’il accepte d’engager le dialogue réclamé par une frange de ses opposants. Sur la table des futures négociations : le sort du chef de l’État à l’issue de son second et dernier mandat.

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"C’est parce qu’elles ont éludé la question du chef que les "concertations nationales" [qui réunirent en septembre 2013 représentants de la majorité, de l’opposition et de la société civile] ont échoué", estime Tryphon Kin-Kiey Mulumba, ministre chargé des Relations avec le Parlement et membre de la direction de la MP.

Cette fois, Kabila tient à recevoir les leaders de l’opposition et de la société civile, qui, tous, veulent qu’il s’en aille dès la fin de son mandat, le 19 novembre 2016.

Il veut les informer de son intention d’organiser cette année des élections locales et provinciales, scrutins complexes et coûteux dont certains redoutent qu’ils empêchent la tenue de la présidentielle dans les délais constitutionnels, c’est-à-dire fin 2016.

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