Cevital candidat à la reprise du français Doux
L’agro-industriel algérien Cevital est entré en négociations avec l’ex leader européen de la volaille, en redressement judiciaire. Notamment pour utiliser son savoir-faire en Algérie.
![L’algérien Cevital cherche notamment à acquérir le savoir-faire du volailler français. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/12/20/Doux_AFP.jpg)
L’algérien Cevital cherche notamment à acquérir le savoir-faire du volailler français. © AFP
Cevital s’intéresse au volailler français Doux Le groupe privé algérien Cevital (agroalimentaire, grande distribution, électronique) veut acquérir le volailler français Doux, en redressement judiciaire depuis juin dernier. Le conglomérat d’Issad Rebrab a entamé depuis quelques semaines des discussions pour racheter la totalité des activités de l’ex-leader européen de la volaille. « Le groupe Doux nous intéresse et nous sommes en discussions pour le racheter », s’est contenté de répondre une source à la direction de Cevital. Les deux groupes ont en fait signé un accord de confidentialité. «Nous ne pouvons rien dire d’autre pour le moment », a ajouté cette source. Cevital, le premier groupe privé algérien en termes de chiffre d’affaires (3,5 milliards de dollars en 2012) est le numéro un en Algérie dans les huiles alimentaires et le sucre.
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Transfert de savoir-faire
Il cherche à acquérir Doux, via l’une de ses filiales en France, pour se développer dans ce pays et transférer le savoir-faire de l’ex-géant français pour se lancer dans la production de la volaille en Algérie, où cette activité demeure artisanale. L’été dernier, le pays a connu une forte flambée des prix du poulet, en raison de l’insuffisance de la production et de la hausse des prix de l’aliment de bétail sur le marché mondial.
Cevital veut profiter de la crise en France pour y acquérir des entreprises en difficultés afin de se développer à l’international, mais l’Algérie n’autorise pas ses sociétés, excepté le groupe pétrolier Sonatrach, à investir à l’étranger.
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