Mis à jour à 14h00.

Identifié comme Noureddine al-Naïbi, le suspect a été arrêté au poste-frontière de Ras el-Jedir le 24 mai alors qu’il revenait en Tunisie depuis la Libye, a déclaré Mohamed Ali Aroui, le porte-parole du ministère de l’Intérieur. L’homme, qui avait un faux passeport, était impliqué de manière indirecte dans l’attentat, tout comme un autre Marocain récemment arrêté en Italie, a ajouté M. Aroui sans autres précisions sur le rôle présumé des suspects.

Vingt-deux personnes – 21 touristes étrangers et un policier tunisien – ont été tuées le 18 mars dans l’attaque contre le musée, revendiquée par l’organisation État islamique (EI) mais attribuée par Tunis à Lokmane Abou Sakhr, un chef jihadiste algérien lié à Al-Qaïda et abattu fin mars par les forces de l’ordre tunisiennes.

Vague d’arrestations

Le ministère de l’Intérieur a indiqué avoir interpellé une cinquantaine de personnes dans le cadre de l’enquête sur l’attentat commis par deux jeunes Tunisiens. Les autorités avaient également émis des mandats d’arrêt internationaux contre deux Marocains et un Algérien.

La semaine dernière, la police italienne a annoncé l’arrestation d’un jeune Marocain arrivé en février sur une embarcation clandestine, sur la base de ces mandats d’arrêt pour homicides volontaires avec préméditation et conspiration en vue de commettre un attentat. Abdel Majid Touil, surnommé Abdallah, est soupçonné d’avoir aidé deux des terroristes lors de l’attentat du musée du Bardo. Mais les premières conclusions de l’enquête ont démontré que l’individu était en plein cours d’italien destiné aux étrangers à Trezzano, une ville proche de Milan, le jour de l’attaque.

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(Avec AFP)