Mali : le dilemme de la Minusma
Voilà des semaines que la Minusma tente de convaincre le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) de quitter Ménaka.
![Des soldats de la Minusma dans le nord du Mali. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/06/04/001062015101752000000minusma.jpg)
Des soldats de la Minusma dans le nord du Mali. © AFP
La ville, contrôlée pendant des mois par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), est passée aux mains de la milice imghad pro-Bamako fin avril. Une violation du cessez-le-feu qui irrite fortement l’ONU et qui menace le fragile accord de paix signé à Bamako le 15 mai. Mais la force des Nations unies croit avoir trouvé la solution : elle propose d’assurer seule la sécurité de la ville et d’en faire ainsi un "no belligerent’s land" – ce qui serait une première au Mali.
À cet effet, elle a demandé à l’armée française un appui aérien (qui lui a été accordé). Mais si le MNLA semble avoir accepté cette idée, le Gatia, soutenu par Bamako, s’y oppose. Et la Minusma ne veut pas employer la force pour l’en déloger.
>> À lire aussi : un blessé dans une attaque contre la Minusma à Bamako
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