États-Unis : le jihadiste présumé tué à Boston voulait décapiter des policiers

Un islamiste présumé, abattu mardi par la police à Boston, dans le nord-est des États-Unis, voulait décapiter des policiers au nom du jihad, selon des documents judiciaires publiés mercredi.

Lieux où Usaama Rahim, un islamiste présumé de 26 ans a été abattu le 2 juin 2015. © AFP

Lieux où Usaama Rahim, un islamiste présumé de 26 ans a été abattu le 2 juin 2015. © AFP

Publié le 4 juin 2015 Lecture : 1 minute.

Âgé de 26 ans, celui-ci avait acheté trois poignards de type militaire et un aiguisoir à couteaux sur Amazon dans le but de "s’en prendre" aux "hommes en bleu" cette semaine, selon les documents judiciaires. Déjà surveillé par le FBI, il s’est approché mardi matin d’agents en brandissant un couteau. Refusant d’obtempérer à plusieurs injonctions de lâcher son poignard, il a été abattu.

>> Lire aussi : "États-Unis : la photo de policiers posant avec un homme noir déguisé en trophée de chasse fait scandale"

la suite après cette publicité

Son présumé complice, âgé de 24 ans, a été arrêté, présenté devant la justice mercredi et inculpé de complot visant à faire obstruction à une enquête fédérale. Il aurait suggéré au premier d’effacer les données de son téléphone et de son ordinateur.

Des menaces depuis plusieurs semaines

Selon les documents judiciaires, le jihadiste présumé vivait à Boston. Il travaillait comme gardien pour une société de sécurité privée et avait "planifié de lancer une attaque violente aux États-Unis" depuis le 26 mai. Après avoir reçu par la poste les trois couteaux, il aurait fomenté son plan avec son complice et une troisième personne sur une plage du Rhode Island dimanche dernier.

La première idée aurait été de décapiter un inconnu dans un autre État, a indiqué à la justice le complice. Mais l’islamiste lui aurait téléphoné mardi pour lui dire qu’il avait changé d’idée et qu’il "s’en prendrait" plutôt à des "hommes en bleu" en tuant au hasard des policiers du Massachusetts mardi ou mercredi.

la suite après cette publicité

Cela faisait plusieurs semaines que la police recevait "des informations selon lesquelles des militaires et des agents des forces de l’ordre étaient menacés", a indiqué le chef de la police de Boston mercredi.

(Avec AFP)

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires