FMI : la RD Congo contre-attaque
Après la décision du FMI de suspendre son programme en RD Congo en raison d’un défaut de transparence, le pays a entamé une campagne, notamment en France, pour démontrer la contre-productivité d’une telle décision.
![Le siège du FMI à Washington. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/12/26/FMI-Wasington_cAFP.jpg)
Le siège du FMI à Washington. © AFP
Après la décision du FMI, le 30 novembre, de suspendre son programme 2009-2012 en RD Congo en raison d’un défaut de transparence dans le secteur minier, Augustin Matata Ponyo, le Premier ministre, a lancé une contre-offensive. Outre un discours fleuve au Sénat, le 10 décembre, et une tribune dans le quotidien français Libération, il a activé divers relais afin de trouver des appuis au sein de l’institution et démontrer la contre-productivité d’une telle décision.
Reconsidérer le dossier
Non sans succès. « Sans le programme du FMI, on perd un moyen de pression pour améliorer la transparence des industries extractives pour laquelle Matata se bat, estime un diplomate européen. Il fallait dépêcher une mission à Kinshasa avant de prendre une telle décision. » Selon des sources concordantes, le ministère français de l’Economie a essayé de bloquer cette suspension du programme. Une lettre est partie de Bercy, mais elle est arrivée trop tard au siège du FMI. « Il faut à présent convaincre Christine Lagarde, la directrice générale, de reconsidérer le dossier », commente un fonctionnaire international.
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