La coopération franco-marocaine marque des points

Une feuille de route 2013-2015 a été signée par les ministre français et marocain de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Avec, à la clé, la création d’établissements dans le royaume.

Le pari de Lahcen Daoudi est d’attirer plusieurs écoles et universités étrangères de réputation internationale dans le cadre d’un partenariat public-privé. DR

Le pari de Lahcen Daoudi est d’attirer plusieurs écoles et universités étrangères de réputation internationale dans le cadre d’un partenariat public-privé. DR

Publié le 18 décembre 2012 Lecture : 1 minute.

Le déplacement de Jean-Marc Ayrault au Maroc, les 12 et 13 décembre, a entre autres été l’occasion de concrétiser trois chantiers en matière d’enseignement supérieur, menés en partenariat avec des établissements d’enseignement supérieur français. Trois projets dont les bases avaient été posées par Geneviève Fioraso, la ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et son homologue marocain, Lahcen Daoudi, mi-octobre.

Sont visées les futures École Centrale Casablanca (ECC), l’université de sciences et technologies de Tanger Tech Med, spécialisée dans le transport et la logistique et la création d’une école d’architecture et d’urbanisme en septembre prochain à Rabat. En partenariat avec l’École Centrale Paris, l’ECC, dont la convention de gestion et de édveloppement doit être signée début 2013, délivrera un diplôme reconnu par l’État Français.

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Hub universitaire

S’y ajoute le projet de création du premier Insa international – « Insa Maroc » -, qui en est encore à l’étude de faisabilité, notamment pour déterminer son lieu d’implantation. Il s’appuiera sur le premier réseau d’écoles publiques d’ingénieurs en France et ses diplômes seront reconnus en France. Cette école sera ouverte aux étudiants marocains et à ceux des autres pays africains, contribuant à faire du Maroc une plateforme d’excellence universitaire sur le continent.

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Le pari de Lahcen Daoudi est d’attirer plusieurs écoles et universités étrangères de réputation internationale dans le cadre d’un partenariat public-privé. Pour le gouvernement français, il s’agit donc de répondre à la demande de formation supérieure au Maroc – criante pour les ingénieurs, les médecins et les architectes – et de faire bénéficier les étudiants marocains et subsahariens d’un savoir-faire pédagogique français dans des domaines jugés prioritaires.

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