« Matonge » : Ndeka Badibanga « entre Kirikou et le Manneken Pis »
Natif de Bruxelles, Ndeka Badibanga fait partie de la nouvelle génération de rappeurs d’origine congolaise. En concert le 18 juin à Paris, il prépare la sortie de « Matonge », un EP de six titres, à la fin du mois de juin.
Ndeka Badibanga, fils d’un soldat zaïrois exilé en Europe en 1977, n’a remis les pieds à Kinshasa qu’en 2013, pour rencontrer sa grand-mère et visiter le pays d’origine de ses parents. Depuis, sa musique n’est plus la même.
Devenu « le Belgicain », comme le surnomme ses proches, il cherche aujourd’hui, à 34 ans, à témoigner du malaise et de la richesse liés à sa double-culture, entre musique populaire congolaise et hip-hop. « Apatride, porteur d’aucun drapeau. Suis-je Belge ou suis-je du Congo, ou juste un Belge noir de peau… » s’interroge-t-il.
Neveu de Papa Rondo
Sa musique expérimentale et nostalgique, notamment quand il reprend la dernière lettre de Patrice Emery Lumumba à sa femme -, se veut celle d’une diaspora fière de ses racines. Neveu de Papa Rondo, saxophoniste dans le TP OK Jazz, il a notamment collaboré avec Fredy Massamba, natif de Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville, pour son single « Le Belgicain ».
« Mélange entre Kirikou et le Manneken Pis », Ndeka Badibanga s’apprête à sortir Matonge, un EP de six titres le 30 juin. Il sera également en concert le 18 juin à Paris, à La Bellevilloise, lors d’une soirée organisée par la radio Africa n°1.
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