Cette semaine dans Jeune Afrique
Cette semaine dans l’édition papier de Jeune Afrique, grande interview de Thierry Tanoh, le nouveau patron d’Ecobank, le célèbre groupe bancaire panafricain. Mais aussi : les ambitions de Cevital en Afrique subsaharienne, les plans de développement du Niger, la contre attaque commerciale française sur le continent et, en section marchés financiers, les progrès du marocain Banque populaire au sud du Sahara.
Cette semaine, Jeune Afrique vous propose de rencontrer le nouveau patron d’Ecobank, le célèbre groupe bancaire. À la tête du groupe panafricain depuis octobre, le financier ivoirien fonde sa stratégie sur trois piliers : service aux clients, satisfaction des actionnaires et fierté des employés. Autant d’axes majeurs pour hisser la banque au rang des plus grandes institutions du continent. Il était initialement prévu qu’il travaille jusqu’à la fin de l’année avec Arnold Ekpe, son prédécesseur, pour une passation de service harmonieuse, mais celle-ci aura finalement été plus courte. Thierry Tanoh a pris les rênes du groupe panafricain dès le mois d’octobre. Il revient également sur les questions de conflit d’intérêt avec la SFI, à laquelle il a occupé des postes de premier plan.
En section entreprises & marchés, Jeune Afrique s’est intéressé à Maurice, devenu un hub incontournable pour investir sur le continent. Un nombre croissant d’Européens, d’Asiatiques et même d’Africains utilisent l’île comme plateforme. Un rôle que le pays ne doit pas qu’à son statut fiscal privilégié, mais aussi à son cadre réglementaire, son bilinguisme et la signature de nombreux traités relatifs à la double imposition.
Au Niger, Niamey a les moyens de ses ambitions. Le pays a recueilli 3,8 milliards d’euros de promesses de ses partenaires pour financer son plan 2012-2015. La priorité est de diversifier son économie, notamment dans l’agriculture.
Alors qu’elle s’est quelque peu laissée distancer sur un plan commercial en Afrique, la France a décidé de contre-attaquer. À quelques jours d’un voyage gouvernemental au Maroc, Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, expose la stratégie de Paris pour doper l’activité des entreprises hexagonales sur le continent.
Rencontré au cours du Africa CEO Forum, qui se tenait à Genève du 20 au 21 novembre, Issad Rebrab a exposé la stratégie de son groupe à Jeune Afrique. En froid avec les autorités algériennes, le conglomérat se sent à l’étroit dans ses frontières. Sous l’impulsion de son fondateur, il prospecte en Afrique subsaharienne, à l’est comme à l’ouest.
En section décideurs, Jeune Afrique s’est penché sur la situation délicate de Alex Van Elk, à la tête de Camair-Co. Malgré les rumeurs annonçant son éviction, le Néerlandais pilote toujours la compagnie aérienne et compte étendre son réseau régional et revenir à l’équilibre financier à l’horizon 201,.
Enfin, dans la section marchés financiers, le marocain Banque populaire avance en douceur. Aux commandes de Banque Atlantique depuis quelques semaines, le groupe prône la continuité. Ses priorités à court terme ? La maîtrise des risques et la mise en œuvre de synergies commerciales simples.
Sommaire
Interview – Thierry Tanoh, directeur général d’Ecobank
Entreprises & marchés
Finance – Maurice, porte d’entrée de l’Afrique
Développement – Niamey a les moyens de ses ambitions
Exportations – La France contre-attaque
Mines – CSTT, de l’achat à la livraison
Algérie – Cevital veut changer d’air
Décideurs
Cameroun – Alex Van Elk s’accroche
Côte d’Ivoire – Sébastien Kadio-Morokro met les gaz
Marchés financiers
Afrique subsaharienne – Banque populaire avance en douceur
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