La SFI veut tripler ses engagements dans les pays post-conflit
La Société financière internationale (SFI), société d’investissement de la Banque mondiale, prévoit de tripler ses prêts dans les pays post-conflit africains d’ici à 2017.
La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, a prévu de tripler ses investissements dans les pays post-conflit d’ici à 2017. En 2012, elle a déjà investi un montant record de 3,7 milliards de dollars en Afrique, contre environ 700 millions de dollars en 2006. En Afrique, la liste des pays post-conflit comprend 17 États parmi lesquels l’Angola, le Burundi, la Centrafrique, les deux Congos, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Tchad et le Togo.
Lire aussi :
Investissements record de la SFI en Afrique subsaharienne
Côte d’Ivoire : la SFI veut investir 200 millions de dollars
Priorité aux infrastructures et à l’agro-industrie
Nena Stoiljkovic, vice-présidente de la SFI, a déclaré que l’institution chercherait à exploiter la forte croissance économique dans ces pays après des années de sous-investissement à cause de la guerre civile. « Nous pourrions tripler notre investissement dans les pays post-conflit dans les cinq prochaines années », a-t-elle ajouté. La priorité devrait être donnée aux infrastructures et à l’agro-industrie.
La SFI a investi dans de nombeux secteurs en Afrique, y compris dans les compagnies aériennes, les banques, les télécommunications, les infrastructures, l’exploitation minière et l’agriculture.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Pourquoi Adama Ouattara a-t-il été écarté de la direction générale d’AFG Bank Côte...
- Les coulisses de la rencontre secrète organisée par Aliko Dangote au Rwanda
- Turhan Mildon (Miller) : « Depuis trois ans que je suis en RDC, je n’ai pas sorti ...
- Pourquoi Moulay Hafid Elalamy n’a toujours pas le feu vert pour acheter Société gé...
- En Afrique, le « made in China » s’affiche jusque sur les billets de banque