Mondial U20 : Sénégal et Mali, un succès qui passe par le local

Le Mali et le Sénégal – qui participe pour la première fois de son histoire au Mondial des moins de 20 ans – s’affrontent ce samedi 19 juin à Auckland (Nouvelle-Zélande) afin de décrocher la troisième place de la compétition. Retour sur deux sélections peu attendues à ce niveau de la compétition.

Le Malien Hamidou Maïga à la lutte avec le Serbe Ivan Saponjic lors de la demi-finale du Mondial U20, à Auckland (Nouvelle-Zélande), le  17 juin 2015. © David Rowland/AP/SIPA

Le Malien Hamidou Maïga à la lutte avec le Serbe Ivan Saponjic lors de la demi-finale du Mondial U20, à Auckland (Nouvelle-Zélande), le 17 juin 2015. © David Rowland/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 19 juin 2015 Lecture : 2 minutes.

Il y a un air de reviens-y pour le Mali, dont le CV rappelle qu’il a déjà terminé sur la troisième marche du podium de cette Coupe du Monde des moins de 20 ans. C’était en 1999 au Nigeria, et les jeunes Aigles, emmenés par un certain Seydou Keïta, qui se verra au passage décerner le ballon d’or du tournoi, avaient déjà étonné leur auditoire.

Seize ans plus tard, les Maliens, troisièmes d’un groupe où figuraient l’Uruguay, le Mexique et la Serbie ont déjoué (presque) tous les pronostics en atteignant les demi-finales face aux serbes (1-2 a.p), non sans avoir sorti le Ghana (3-0, 8e de finale), et surtout l’Allemagne, un des favoris, au tour suivant (1-1, 4-3 aux t.a.b).

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Les Sénégalais, dont c’est la première participation, ont eux aussi terminé parmi les meilleures troisièmes derrière le Portugal et la Colombie mais devant le Qatar, et ont éliminé l’Ukraine en 16e de finale (1-1, 3-1 aux t.a.) puis l’Ouzbékistan (1-0, ¼) avant d’exploser en plein vol face à l’ogre Brésilien (0-5).

Nombreux points communs

Les deux sélections ouest-africaines ont également d’autres points communs. Elles sont toutes les deux entraînées par un local (Fanyeri Diarra pour le mali, Joseph Koto pour le Sénégal), et la majorité des joueurs évoluent au pays. Sur les vingt-et-un sélectionnés maliens, ils sont dix à évoluer dans le championnat local et plus particulièrement dans les clubs de Bamako (Djoliba, Onze Créateurs, Stade Malien, AS Bamako, Real Bamako, AS Avenir), quand les autres sont éparpillés entre la France – dont le prometteur Adama Traoré, qui a joué plusieurs matches en Ligue 1 avec Lille – la Turquie, la Belgique, la Tunisie, le Maroc et la Côte d’Ivoire.

Les Sénégalais s’appuient quant à eux sur douze locaux, dont plusieurs appartiennent à Diambars et Sacré Cœur, deux clubs formateurs réputés en Afrique, les autres étant sous contrat à l’US Gorée, Mbour, Ouakam, Excellence Foot et N’Dangane. Et comme leur voisin malien, les Lionceaux disposent d’une diaspora essentiellement implantée en France (six joueurs), les trois autres évoluant en Espagne, au Portugal et en Tunisie. Reste à savoir lequel des deux s’installera sur le podium samedi…

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