Afrique du Sud : la renaissance de « Jozi »
Grâce à l’installation de caméras de surveillance et à l’afflux d’étudiants de l’université du Wits, le centre-ville de la capitale sud-africaine retrouve peu à peu de son attractivité.
Réservé aux Blancs pendant l’apartheid, puis déserté par ces derniers dans les années 1990, le centre-ville de Johannesburg (« Jozi » pour les intimes) reprend vie. Les efforts de la municipalité et du gouvernement contre la criminalité, avec notamment l’installation de caméras de surveillance depuis 2000, portent leurs fruits. De petites agences de voyages proposent des excursions dans le centre, qui attirent autant les jeunes Sud-Africains des banlieues que les étrangers.
Ateliers d’artistes
Si les banques et les grandes entreprises restent enracinées à Sandton, d’autres activités s’installent dans le centre, profitant du faible coût de l’immobilier. On y trouve désormais des ateliers d’artistes, des galeries, des musées… Et, encouragés par la présence des étudiants de l’université du Wits, cafés, magasins de vêtements et restaurants sont de plus en plus nombreux à ouvrir.
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