Casa-Tanger à grande vitesse en 2015
En décembre 2015, le Maroc sera le premier pays du continent à disposer d’une ligne de train à grande vitesse. Pour boucler le financement du projet, le roi Mohammed VI compte sur l’aide financière des pays du Golfe.
Aussi controversé soit-il, le projet verra bien le jour. En décembre 2015, le Maroc sera le premier pays du continent et du monde arabe à disposer d’une ligne de train à grande vitesse (TGV). Elle reliera les deux pôles économiques que sont Casablanca et Tanger en 2 h 10 au lieu de 4 h 45 sur la ligne actuelle, arrivée à saturation. Les chemins de fer marocains misent sur une clientèle de 6 millions de voyageurs par an dès 2016. Une révolution ferroviaire lancée en septembre 2011, dont le coût (33 milliards de dirhams, soit près de 3 milliards d’euros) et les conditions d’attribution du marché à la France (SNCF International) soulèvent l’opposition de l’association nationale Stop TGV. En vain.
Lire aussi :
Le TGV Tanger-Casablanca en sept points
Le Maroc face à la crise
Aide financière
Pour boucler le financement du projet, le roi Mohammed VI compte sur l’aide financière des pays du Golfe, où il était en tournée en octobre. Selon les autorités, la construction de la ligne Tanger-Casa demandera 30 millions de journées de travail pendant la phase des travaux, créera 1 500 emplois directs et 800 emplois indirects pendant son exploitation. Deux extensions sont programmées à partir de Casablanca : l’une, atlantique, jusqu’à Agadir, l’autre jusqu’à Oujda, dans le nord-est du pays, via Fès.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Plus de jeunes et plus de femmes : pourquoi le Maroc reste le fer de lance de la bancarisation en Afrique
- Grand Inga : pourquoi le plus grand projet électrique au monde fait encore rêver le Sud global
- Code minier au Burkina Faso : ce qu’il faut retenir de la réforme surprise d’Ibrahim Traoré
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Électricité : quand l’Algérie conseille l’Afrique de l’Ouest sur les délestages