Barack Obama souhaite aborder plusieurs dossiers avec son homologue nigérian, « y compris la coopération entre les États-Unis et le Nigeria pour une approche régionale et globale du combat contre Boko Haram », a précisé la Maison Blanche.

Mais pas question pour Muhammadu Buhari de se laisser dicter la stratégie à mettre en oeuvre. S’il accepte un appui militaire de ses voisins ou des Occidentaux, le président nigérian entend bien diriger les opérations car la lutte contre le groupe jihadiste se trouve au centre des priorités du président nigérian.

Depuis son investiture le 29 mai dernier, un regain de violences islamistes s’est soldé par la mort de plus de 150 personnes. Seulement en début de semaine, au moins 50 personnes ont péri dans des attaques de Boko Haram au nord-est du Nigeria.

La visite du président Buhari à Washington doit en outre souligner « l’amitié de longue date entre les États-Unis et le Nigeria, notre engagement à renforcer et élargir notre partenariat avec le nouveau gouvernement du Nigeria, et notre soutien au peuple nigérian après des élections démocratiques historiques et un transfert pacifique du pouvoir », a avancé l’exécutif américain.

Par ailleurs, les deux hommes aborderont aussi les « importantes réformes économiques et politiques qui donneront tout son potentiel à un (pays) leader aux niveaux régional et mondial », a dit la Maison Blanche.