Un projet de méga-port au Nigeria

APM Terminals, filiale du groupe AP Moller Maersk (APMM) a dévoilé mercredi 21 novembre, son projet de réaliser un port en eau profonde adossé à une zone franche à Badagry au Nigeria.

Vue du port de Lagos. Le Nigeria est l’un des pays les plus prometteurs, selon les investisseurs. © Akintunde Akinleye/Reuters

Vue du port de Lagos. Le Nigeria est l’un des pays les plus prometteurs, selon les investisseurs. © Akintunde Akinleye/Reuters

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Publié le 22 novembre 2012 Lecture : 1 minute.

Situé à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Lagos, à Badagry, le futur terminal sera l’un des plus grands d’Afrique, avec 7 kilomètres de quai et plus de 1 000 hectares de zone de stockage, lui permettant de recevoir les trafics conteneurisés, les vracs solides et liquides, les services rouliers et les colis lourds, ainsi que les opérations liées au secteur de l’offshore pétrolier et gazier. Le futur port devrait également compter un terminal fluvial, alors que la zone franche prévoit d’accueillir une centrale thermique, une raffinerie, en plus des magasins de stockage et des entrepôts de distribution des conteneurs.

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Consortium

La première phase des travaux est attendue pour démarrer début 2016, mais APMT n’a indiqué aucun montant concernant les investissements en jeu. « Nous sommes actuellement en discussion avec l’État fédéral nigérian pour obtenir toutes les autorisations », a déclaré Peder Songergaard, le directeur général d’APMT pour l’Afrique et le Moyen-Orient. L’opérateur danois, deuxième acteur de la manutention portuaire en Afrique avec neuf terminaux, a déjà constitué un consortium avec Terminal Investment Limited (TIL), proche de l’armateur MSC, la banque d’affaires australiennes Macquarie Group et les opérateurs locaux Orlean Invest et Oando, spécialisés dans les services et l’exploration des hydrocarbures.

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Le futur méga-port de Bagadry est censé permettre au Nigeria de faire face à la croissance attendue de ses trafics conteneurisés, prévus pour atteindre les 10 millions d’EVP d’ici à trente ans, contre 1,4 million en 2011.

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