Agvance cherche 400 millions de dollars

Après avoir reçu un investissement de 100 millions de dollars de la part de la Banque africaine de développement, le fonds Agvance Africa, géré par Crédit Suisse, dédié à l’agro-industrie en Afrique, cherche à lever 400 millions de dollars d’ici à la fin du premier trimestre 2013.

Les professionnels de Crédit Suisse souhaitent aussi lever des fonds auprès d’entreprises agro-industrielles actives en Afrique. © AFP

Les professionnels de Crédit Suisse souhaitent aussi lever des fonds auprès d’entreprises agro-industrielles actives en Afrique. © AFP

Publié le 21 novembre 2012 Lecture : 1 minute.

En juin dernier, le directoire de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un investissement de 100 millions de dollars dans le fonds Agvance Africa. Géré par Credit Suisse Customized Fund Investment Group (CFIG), une filiale du groupe financier international Credit Suisse, ce fonds espère lever 400 millions de dollars supplémentaires d’ici au premier trimestre 2013. Il veut notamment faire appel à des investisseurs financiers (fonds de pension, agences d’aide au développement, fonds souverains, etc), mais pas seulement. Avec l’aide de la BAD, les professionnels de Crédit Suisse souhaitent aussi impliquer des « investisseurs stratégiques », des entreprises agro-industrielles actives en Afrique. Le fonds investira dans tout le cycle agricole, depuis les semences jusqu’au transport, en passant par la culture.

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Potentiel inexploité

Agvance devrait ensuite investir les sommes levées à travers deux canaux : une activité de fonds de fonds et des co-investissements (club deals). « Nous avons déjà rencontré une cinquantaine de gestionnaires de fonds actifs en Afrique, confirme Mina Pacheco Nazemi, partner chez Credit Suisse Asset Management, interrogée dans le cadre du Africa CEO Forum. Bien que nous n’ayons pas encore déterminé dans quelle proportion, nous co-investirons aussi directement dans des entreprises cibles ». Elle dit viser un taux de rentabilité interne compris entre 20 et 30% pour une durée d’investissement d’environ cinq ans.

Pour Agvance, il s’agit à la fois de combattre l’insécurité alimentaire et de libérer un potentiel largement inexploité. « La marge de progrès en Afrique est considérable, souligne Mina Pacheco Nazemi. Il suffit d’appliquer quelques solutions simples en matière de semences, d’engrais, de systèmes d’irrigation, etc, pour augmenter les rendements de façon extraordinaire. »

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