Naguib Sawiris réclame 5 milliards de dollars à l’Algérie

Weather Investments, présidé par l’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris, a intenté une demande d’arbitrage à l’encontre des autorités algériennes, leur reprochant d’avoir interféré dans la gestion d’Orascom Telecom Algérie. Un bras de fer qui a abouti à la vente d’OTA au russe Vimplecom.

L’annonce de la demande d’arbitrage fait suite à six mois de discussions infructueuses entre les parties.

L’annonce de la demande d’arbitrage fait suite à six mois de discussions infructueuses entre les parties.

Publié le 19 novembre 2012 Lecture : 1 minute.

Naguib Sawiris, fondateur d’Orascom, réclame 5 milliards de dollars à l’État algérien. La requête a été déposée par la société luxembourgeoise Weather Investments, présidée par le magnat égyptien, auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) de la Banque mondiale. Cette annonce fait suite à six mois de discussions infructueuses entre les parties. Naguib Sawiris reproche aux autorités algériennes d’avoir mené à l’encontre d’Orascom Telecom Algérie (OTA), dont il détenait une part du capital, une campagne de harcèlement. L’Algérie aurait ainsi contrevenu aux engagements sur les investissements pris avec le Luxembourg.

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« Le gouvernement algérien avait accepté un certain nombre de clauses, incluant la promesse de ne pas interférer dans nos opérations, mais à partir de 2008, il a mené une campagne de harcèlement qui a coûté plus de 5 milliards de dollars », a déclaré Naguib Sawiris. Weather Investments indique par exemple qu’il était impossible de transférer hors du pays les profits réalisés par OTA. Les interventions se seraient poursuivies jusqu’à la vente de l’opérateur algérien et de l’ensemble des filiales d’Orascom au groupe russe Vimpelcom, seule solution selon Naguib Sawiris pour limiter ses pertes. D’après l’homme d’affaires égyptien, les profits dégagés par OTA représentaient en effet la principale source de financement d’Orascom Telecom.

Les autorités algériennes, par l’intermédiaire du cabinet d’avocats Shearman and Sterling, ont confirmé l’information, indiquant cependant que compte tenu de sa structure opaque et de sa position d’actionnaire minoritaire au sein du capital d’OTA, Weather Investments n’était pas fondé à agir.

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