Tunis annonce plusieurs arrestations en lien avec l’attentat de Sousse

Plusieurs personnes soupçonnées de liens avec Seifeddine Rezgui, l’auteur de l’attentat de Sousse, ont été interpellés, a fait savoir ce lundi le ministère de l’Intérieur.

Devant l’hôtel Impérial Marhaba, près de Sousse, où un homme a ouvert le feu et tué au moins 38 personnes vendredi 26 juin. © BechirTaieb/AFP

Devant l’hôtel Impérial Marhaba, près de Sousse, où un homme a ouvert le feu et tué au moins 38 personnes vendredi 26 juin. © BechirTaieb/AFP

Publié le 29 juin 2015 Lecture : 1 minute.

Trois jours après l’attentat de Port El Kantaoui, près de Sousse, qui a tué vendredi 26 juin 38 touristes, l’enquête progresse. Le ministre de l’Intérieur tunisien, Najem Gharsalli, a annoncé lundi 29 juin que des premières arrestations avaient eu lieu.

Plusieurs personnes, soupçonnées de liens avec Seifeddine Rezgui, l’auteur de la tuerie, ont été interpellées, a fait savoir le ministère, sans fournir plus de précisions sur le nombre d’interpellés. « Nous avons commencé par arrêter un premier groupe, dont le nombre est important, du réseau qui était derrière ce criminel terroriste », a déclaré Najem Gharsalli.

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« Ces tueurs criminels seront présentés à la justice »

Selon l’agence britannique Reuters, les enquêteurs vérifient si Seifeddine Rezgui a été entraîné dans des camps jihadistes en Libye.

« Toute personne ayant fourni un soutien logistique ou financier à l’attaque sera arrêtée », a poursuivi le ministre. Avant d’ajouter : « Je promets aux victimes (…) que ces tueurs criminels seront présentés à la justice tunisienne pour être punis de manière juste ».

Les premières mesures sécuritaires

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Najem Gharsalli s’exprimait lors d’une conférence de presse dans l’hôtel où s’est produit le carnage, aux côtés de ses homologues français, allemand et britannique. Le ministre a remercié ses homologues de leur présence en ces moments difficiles pour la Tunisie.

« Nous avons étudié ce que nous pouvions faire ensemble à l’avenir pour développer la coopération sécuritaire », a-t-il ajouté.

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Najem Gharsalli a en outre rappelé que son gouvernement avait décidé de déployer des policiers armés sur les plages du pays et à l’intérieur des hôtels ainsi que de fermer toutes les mosquées « diffusant un discours de haine (…) pour diviser les Tunisiens ».

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