Qtel à la recherche d’un milliard de dollars
L’opérateur public Qatar Telecom a effectué une demande pour un crédit syndiqué auprès de plusieurs banques.
![L’opérateur est présent dans 17 pays, dont l’Algérie et la Tunisie.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/11/16/Qtel-logo-DR.jpg)
L’opérateur est présent dans 17 pays, dont l’Algérie et la Tunisie.
Selon plusieurs financiers interrogés par Reuters, l’opérateur public Qatar Telecom a sollicité plusieurs banques en vue de l’obtention d’un crédit syndiqué d’un montant d’un milliard de dollars. Cet emprunt serait destiné à des fins opérationnelles, notamment dans le cadre du remboursement de certaines dettes. Le financement dont l’échéance s’échelonnerait de trois à cinq ans serait à la fois composé de prêts conventionnels et islamiques. Contacté, Qtel n’a pas souhaité commenter l’information.
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Deux milliards en 2010
En mai 2010, Qtel avait emprunté deux milliards de dollars auprès de BNP Paribas, DBS, Qatar National Bank, Société générale et Royal Bank of Scotland. Le prêt était constitué de 1,25 milliard remboursables à 3 ans et de 750 millions de dollars remboursables à 5 ans.
Présent dans 17 pays, dont deux en Afrique du Nord (Tunisie et Algérie), l’opérateur qatari fait partie des candidats pressentis, aux côtés de l’émirati Etissalat, pour le rachat de Maroc Télécom, si ce dernier était mis en vente par le groupe français Vivendi. Les banques Lazard et Crédit agricole ont estimé les parts de ce dernier dans l’opérateur chérifien à 4 milliards d’euros.
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