Makhtar Diop : « Le rôle de la Banque mondiale est d’aider le Niger »

Alors que le président nigérien Mahamadou Issoufou est venu à Paris présenter ses projets de développement aux bailleurs de fonds, Jeune Afrique a interviewé Makhtar Diop,vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique.

Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique. © Vincent Fournier/JA

Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique. © Vincent Fournier/JA

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 15 novembre 2012 Lecture : 1 minute.

L’État du Niger est venu présenter à Paris les 13 et 14 novembre ses besoins financiers dans le cadre du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2012-2015. Alors que le déficit actuel de financement s’élève à 4,7 milliards de dollars, plus de 4,8 milliards de dollars de promesses auraient été enregistrées, selon un communiqué. De quoi combler le déficit… Makhtar Diop,vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique, explique le soutien de l’institution internationale au Niger.

Propos recueillis par Michael Pauron

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Jeune Afrique : Comment la Banque mondiale compte-t-elle soutenir le Niger ?

Makhtar Diop : Nous aidons déjà le Niger à travers l’aide publique, mais nous pensons que le secteur privé doit aussi apporter sa pierre à l’édifice. Dans ce cadre, la Société financière internationale (SFI) a des projets de financement du secteur privé. Notons que l’indice de performance du pays s’est considérablement amélioré et se situe aujourd’hui au dessus de la moyenne.

Quels sont les défis économiques du pays ?

Le Niger doit avoir une gestion plus efficace des ses ressources naturelles.

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Notre rôle est d’aider le Niger à mener des politiques sectorielles efficaces et faire en sorte que son économie ne soit plus vulnérable aux chocs exogènes (sécheresses, inondations…). Le Niger doit par ailleurs avoir une gestion plus efficace des ses ressources naturelles. Sur ce point, nous aidons le gouvernement à mettre en place un cadre institutionnel transparent et plus équilibré.

Pour que le secteur privé investisse, la sécurité est un gage essentiel. Quel est votre regard sur la situation actuelle dans la zone ?

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La sécurité est une préoccupation de tous : de la stabilité dans le Sahel, et plus largement au Moyen-Orient et au Maghreb, dépend la stabilité mondiale. Nous devons soutenir les États sans ambages. En fin de compte, le travail mis en place par les Nations unies et la Cedeao devrait améliorer la sécurité et donc rassurer les investisseurs.

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