Cameroun : Platinum Power va développer le projet hydroélectrique de Makay

Platinum Power, une filiale du capital-investisseur américain Brookstone Partners installée au Maroc, a signé un accord-cadre avec le gouvernement camerounais pour le développement de la centrale hydroélectrique de Makay. Un projet dont le coût pourrait atteindre 500 milliards de F CFA (760 millions d’euros).

Platinum Power investit dans les projets énergétiques. © Ilya Naymushin / Reuters

Platinum Power investit dans les projets énergétiques. © Ilya Naymushin / Reuters

Publié le 2 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Platinum Power, filiale marocaine du capital-investisseur américain Brookstone Partners, vient de signer un accord-cadre avec l’État camerounais pour le développement, la construction et l’exploitation d’une centrale hydroélectrique dans le sud-ouest du pays.

Le document signé le mercredi 1er juillet par Basile Atangana Kouna, le ministre camerounais de l’Eau et de l’Énergie, et Omar Belmamoun, PDG de Platinum Power, prévoit « le développement, le financement, la construction et l’exploitation du complexe hydroélectrique de Makay et les infrastructures de transport d’électricité associées », indique un communiqué de l’opérateur marocain.

la suite après cette publicité

Investissements

La centrale de Makay devrait être construite dans le département de Nyong-et-Kelle et disposer d’une capacité de 400 mégawatts. Le démarrage de sa construction est prévu pour 2017, avec une mise en exploitation en 2020. Environ 500 milliards de F CFA (762,24 millions d’euros) d’investissements seront nécessaires pour la réalisation de ce projet.

Platinum Power, qui a annoncé en mai dernier son intention d’investir 450 milliards de F CFA pour la construction de trois barrages hydroélectriques en Côte d’Ivoire, se dit intéressé par d’autres opportunités en Afrique centrale, au Gabon notamment.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

La rédaction vous recommande

Aggreko est le leader mondial des services d’alimentation électrique temporaire. © Aggreko

Électricité : comment Aggreko a eu raison du Cameroun

Électricité: l’Afrique veut sa part de lumière © AFP

Électricité: l’Afrique veut sa part de lumière

Contenus partenaires