Afrique du Sud : Julius Malema attaque Cyril Ramaphosa en justice dans l’affaire du massacre de Marikana

Julius Malema a annoncé jeudi son intention de porter plainte contre le vice-président sud-africain Cyril Ramaphosa, qu’il accuse d’être le commanditaire de la tuerie de Marikana, en août 2012, lorsque la police avait abattu 34 mineurs.

Julius Malema, le leader du parti des combattants de la Liberté Économique (EFF). © AFP

Julius Malema, le leader du parti des combattants de la Liberté Économique (EFF). © AFP

Publié le 3 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Lors d’une conférence de presse, le leader du parti des combattants de la Liberté Économique (EFF), a demandé aux médias de venir assister ce vendredi 3 juillet au dépôt de sa plainte contre Cyril Ramaphosa, dont les « agissements » ont, selon lui, « eu un effet déterminant sur la décision finale de préméditer le meurtre de masse des mineurs de Marikana ».

Ce dépôt de plainte a lieu dans un commissariat de police, situé près de la mine de Marikana. Au moment de l’hécatombe, Cyril Ramaphosa faisait partie de l’actionnariat de Lonmin, la compagnie anglaise qui employait les grévistes. Il est accusé par le leader de la gauche radicale d’avoir insisté afin que la police brise le débrayage des mineurs.

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Les plaintes de Julius Malema visent aussi les responsables de Lonmin, Rhia Phiyega, la directrice de la Police nationale et l’ex-ministre de la police Nathi Mthetwa. La présidence sud-africaine a pris acte de cette déclaration et a assuré que les résultats de la commission d’enquête étaient « clairs » et que le vice-président n’avait « rien à ajouter ». Une commission dont le mandat ne permettait pas d’enquêter sur le rôle des membres du gouvernement et qui a exonéré les responsables politiques.

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