Congo : Denis Sassou Nguesso à Paris pour rencontrer François Hollande
Denis Sassou Nguesso et François Hollande se sont rencontrés ce mardi au palais de l’Élysée. Au menu de leur entretien : la crise centrafricaine ou encore le sommet de Paris sur le climat.
L’agenda africain du président français François Hollande est décidément chargé. Alors qu’il vient de réaliser une (mini) tournée au Bénin, en Angola et au Cameroun, du 1er au 3 juillet, il a reçu, mardi 7 juillet, Denis Sassou Nguesso, le chef de l’État congolais. Celui-ci doit également rencontrer le Premier ministre français, Manuel Valls.
Au vu de l’implication de la France et du Congo dans la crise en Centrafrique et de la préoccupation française en termes de sécurité régionale, François Hollande et Denis Sassou Nguesso correspondent régulièrement. S’ils ne se sont pas vu en personne depuis le sommet de la Francophonie à Dakar, en décembre 2014, ils se sont parlé au téléphone à au moins deux reprises depuis.
Le changement constitutionnel
Outre les sujets régionaux et internationaux, comme le sommet de Paris sur le climat, l’opposition espérait également que François Hollande aborde l’épineux sujet des mandats présidentiels et des intentions de Denis Sassou Nguesso quant à sa succession en 2016.
Le contexte était propice : Sassou vient de convoquer un dialogue national, à partir de samedi 11 juillet, pour évoquer la gouvernance électorale et la réforme des institutions.
Selon un communiqué de la présidence française, « s’agissant des enjeux d’approfondissement de la démocratie en Afrique, le Président français a indiqué son attachement à la préservation et à la consolidation des institutions ». Il aurait également « rappelé son attachement aux principes de l’Organisation internationale de la francophonie et de l’Union africaine, qui supposent que les réformes constitutionnelles soient fondées sur un consensus ».
Les successions incertaines de Denis Sassou Nguesso, mais aussi de Joseph Kabila en RDC, ont d’ailleurs été évoquées lors de la récente visite de François Hollande en Angola, lors d’une discussion avec le président José Edouardo Dos Santos. L’Élysée aurait ainsi de bonnes raisons de penser que, contrairement à ce qui s’était passé en 1997, l’Angola pourrait ne pas soutenir Denis Sassou Nguesso si le scrutin de 2016 venait à mal se passer.
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