Un responsable d’Aqmi tué par l’armée française au Mali
Mohamed Ali ag Wadoussène, l’un des responsables opérationnels d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été tué dimanche lors d’une opération des forces spéciales françaises au Mali. Le terroriste était l’un des ravisseurs du Français Serge Lazarevic.
![Les forces spéciales françaises dans la ville de Gao en janvier 2013. © Jerome Delay/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/07/07/mali.jpg)
Les forces spéciales françaises dans la ville de Gao en janvier 2013. © Jerome Delay/AP/SIPA
L’armée française a annoncé mardi 7 juillet avoir tué le Malien Mohamed Ali ag Wadoussène et capturé deux terroristes lors d’une opération près de Kidal (nord du Mali) dimanche en fin d’après-midi.
« Cette opération déstabilise la chaîne de commandement d’une katiba (brigade, ndlr) d’Aqmi et porte à nouveau un coup dur aux groupes armés terroristes au Sahel », peut-on lire dans un communiqué du colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées françaises.
L’un des organisateurs de l’enlèvement du Français Serge Lazarevic
Mohamed Ali ag Wadoussène était l’un des deux jihadistes relâchés le 9 décembre 2014 par le Mali en échange de la libération de l’otage français Serge Lazarevic, enlevé par Aqmi en 2011. Il est l’organisateur présumé de son enlèvement. Sa libération avait d’ailleurs suscité de vives critiques et le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta avait alors promis qu’il ne serait jamais absous.
![Capture d'écran © Rahama Nantoumé/Twitter](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=518,height=485,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/07/07/Capture2ok.jpg)
Capture d'écran © Rahama Nantoumé/Twitter
Au cours des combats, deux militaires français ont été blessés dans cette opération des forces spéciales. « Ils bénéficieront d’une évacuation vers la France très prochainement », a indiqué le colonel Gilles Jaron.
Dans le cadre de son opération Barkhane contre les groupes jihadistes au Sahel, l’armée française dispose d’une force de 3000 hommes au Niger, en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso et au Tchad.
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