Zimbabwe : Robert Mugabe remanie son gouvernement et n’y fait pas rentrer sa femme, Grace

Le président zimbabwéen, Robert Mugabe, a remanié lundi son gouvernement pour la deuxième fois en six mois. Et n’y a pas nommé sa femme, Grace, contre toute attente.

Robert Mugabe, en novembre 2014. © Patrick Domingo/AFP

Robert Mugabe, en novembre 2014. © Patrick Domingo/AFP

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Publié le 8 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Robert Mugabe a ainsi nommé, lundi 6 juillet, Nyasha Chikwinya, législatrice de la circonscription de Mutare Sud, au poste de ministre des Affaires féminines. Ce poste, qui avait été créé en grande partie pour la première dame Grace Mugabe, était vacant depuis décembre 2014.

Celui qui était ministre de l’Information, Jonathan Moyo, s’est quant à lui vu attribuer le ministère de l’Éducation supérieure et tertiaire. Il faut dire que Robert Mugabe l’avait qualifié, il y a un an, en juin 2014, de « diable incarné », l’accusant d’utiliser les médias d’État pour créer des divisions dans le parti au pouvoir, la Zanu-PF. Le portefeuille de l’Information resterait officiellement vacant mais les fonctions devraient être assurées par Prisca Mupfumira, en poste au ministère du Travail.

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Autre changement : l’ancien ministre de l’Intérieur, Kembo Mohadi, occupe désormais la fonction de ministre d’État pour la Sécurité nationale. L’ancien ministre du Gouvernement local, Ignatius Chombo, qui occupait le poste depuis 15 ans, a donc de son côté repris le portefeuille de l’Intérieur.

Saviour Kasukuwere, ancien ministre de l’Environnement, de l’Eau et du Climat, que ses proches surnomment « Tyson », a été nommé ministre du Gouvernement local. Il est remplacé par l’ancien titulaire du portefeuille de l’Éducation supérieure et tertiaire, Oppah Muchinguri.

Second remaniement en six mois

C’est la seconde fois en six mois que le président zimbabwéen remanie son cabinet. En décembre 2014, il avait déjà procédé à des changements après la démission de l’ancienne vice-présidente, Joyce Mujuru, accusée d’avoir comploté contre lui.

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Joice Mujuru a été remplacée par le ministre de la Justice, Emmerson Mnangagwa, confident de toujours de Robert Mugabe. Celui-ci est d’ailleurs considéré comme un successeur potentiel du président, âgé de 91 ans.

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