VimpelCom souhaiterait se retirer d’Afrique subsaharienne
Avec le rachat d’Orascom Telecom fin 2010, le russe VimpelCom s’est retrouvé à la tête de plusieurs opérateurs subsahariens de petite envergure. Il souhaite aujourd’hui les céder, affirme le Financial Times.
La nouvelle n’est guère surprenante. Selon le Financial Times (édition du 29/10/12), VimpelCom serait en contact avec plusieurs repreneurs potentiels pour ses filiales au sud du Sahara. Le quotidien britannique affirme que la décision aurait été prise par l’opérateur russe, sixième groupe de télécoms au monde, dans l’objectif de se recentrer sur ses deux principaux marchés, la Russie et l’Italie. Des repreneurs se seraient déjà manifestés pour les entités au Burundi et en Centrafrique, LeoTM et Telecel CAR. Une fois résolu un conflit avec les co-actionnaires de Telecel Zimbabwe, la décision de vendre devrait également suivre.
Adieu l’Afrique ?
Récupérées à l’occasion du rachat en 2010-2011 de l’égyptien Orascom Telecom (qui sera bientôt rebaptisé Global Telecom Holding), ces opérations subsahariennes (moins de trois millions de clients) sont très marginales pour un groupe qui comptait 208 millions de clients, fin juin 2012.
VimpelCom s’était retiré de Tunisie dès la fin de l’année 2010 en cédant ses parts dans Tunisiana (alors co-détenu par Orascom Telecom) à QTel.
Selon le Financial Times, Orascom Telecom Algérie resterait en revanche stratégique pour le groupe russe. Mais dans le pays d’Afrique du Nord, la principale difficulté vient du conflit ouvert avec l’État qui cherche à nationaliser l’opérateur.
Lire aussi :
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Djezzy à l’orée d’une nationalisation
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