Crise au Burundi : Museveni repart et confie la médiation à son ministre de la Défense

Le président ougandais et médiateur de la crise burundaise, Yoweri Museveni, a quitté le Burundi mercredi après-midi comme prévu, 24 heures après son arrivée.

Le président ougandais et médiateur de la crise burundaise, Yoweri Museveni, lors d’une rencontre à Bujumbura, le 14 juillet 2015. © Berthier Mugiraneza/AP/SIPA

Le président ougandais et médiateur de la crise burundaise, Yoweri Museveni, lors d’une rencontre à Bujumbura, le 14 juillet 2015. © Berthier Mugiraneza/AP/SIPA

Publié le 15 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Aucun détail n’a filtré sur les discussions entamées mardi à Bujumbura entre Yoweri Museveni, le médiateur mandaté par les pays d’Afrique de l’est, et le camp présidentiel, l’opposition et la société civile. Avant son départ, mercredi 15 juillet, le président ougandais a assuré que les trois parties s’étaient mises d’accord pour négocier intensément et sans interruption afin de trouver un accord.

« Les gens ont causé et échangé franchement et c’est positif », a expliqué Willy Nyamitwe, le principal conseiller en communication du président burundais, refusant de fournir plus de détails sur les séances de médiation.

Capture d'écran © Yoweri K Museveni/Twitter

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« Un déblocage », selon l’opposition

Du côté de l’opposition, Agathon Rwasa, le principal adversaire politique de Pierre Nkurunziza, a estimé que « d’une façon globale […] tout le monde est satisfait parce qu’il y a un déblocage. »

C’est Crispus Kiyonga, le ministre ougandais de la Défense, qui prendra le relais, jeudi, de la médiation visant à dénouer la crise burundaise avant l’élection présidentielle prévue le 21 juillet.

« A partir de demain, […] on va négocier pour trouver une issue à la crise qui est la nôtre. […] Il n’y aura pas de sujet tabou, tout doit être mis sur la table », a martelé Agathon Rwasa.

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Une crise politique secoue le Burundi depuis la fin du mois d’avril, déclenchée par la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat présidentiel, jugé inconstitutionnel par l’opposition et contraire à l’accord d’Arusha.

L’opposition avait annoncé le boycott des élections législatives et communales et entend bouder de la même façon la présidentielle mardi prochain.

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