Tunisie : l’État veut se séparer de la TQB
Le ministère des Finances tunisien a lancé un avis d’appel à manifestation d’intérêt relatif à la cession de près de 50% du capital de la Tunisian Qatari Bank.
Le gouvernement tunisien a annoncé son intention de se séparer de la part du capital qu’il détient dans Tunisian Qatari Bank (TQB). Créée en 1982 en coopération avec le Qatar, la « Banque Tuniso-Qatarie d’Investissement » est devenue une banque universelle en 2004. Désormais, l’État tunisien recherche un « investisseur stratégique disposant d’une notoriété d’envergure internationale et des moyens nécessaires pour contribuer au renforcement de la rentabilité de la banque et à la consolidation de son positionnement dans le secteur bancaire tunisien. »
Revente en deux phases
Le processus de cession se fera en deux phases. Une phase de pré-qualification et une phase d’offres. Pour se pré-qualifier, les investisseurs doivent manifester leur intérêt, seuls ou en formant un consortium dirigé par un investisseur stratégique, auprès du ministère des Finances, au plus tard le 20 novembre 2012. Les résultats de pré-qualification ainsi que le calendrier de réalisation de la deuxième phase de la transaction seront communiqués aux investisseurs concernés au plus tard le 29 novembre 2012.
Le capital de la TQB, qui s’élève actuellement à 60 millions de dinars, est détenu à 50% par Qatar National Bank (QNB). La banque a réalisé une perte de près de 1,7 million de dinars en 2010.
À lire également :
Banques publiques tunisiennes : attention danger !
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Mines d’or au Mali : la junte place le CEO de l’australien Resolute en détention
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Comment Air France compense son absence des États du Sahel
- Chez Tunisair, la purge des dirigeants se poursuit et les pertes s’accumulent
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT