Présidentielle centrafricaine : Anicet Dologuélé officiellement dans la course
Investi officiellement le 11 juillet comme candidat de son parti, l’Urca, à la présidentielle d’octobre dans son pays, Anicet Georges Dologuélé, ancien Premier ministre d’Ange-Félix Patassé, promet entre autres une « réorganisation des forces de sécurité » s’il est élu.
Sa candidature à la présidentielle du 18 octobre en Centrafrique était un secret de polichinelle. À Jeune Afrique, Anicet Georges Dologuélé, 58 ans, confiait déjà en juin 2013 qu’il avait « les capacités, l’expérience, la légitimité et la motivation » pour briguer la magistrature suprême dans son pays. C’est désormais officiel depuis le 11 juillet.
L’ancien Premier ministre de 1999 à 2001 (sous Ange-Félix Patassé) et ancien président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a en effet été investi candidat à la présidentielle à l’issue du premier congrès organisé par son parti, l’Union pour le renouveau centrafricain (Urca). « Si j’accepte cette exaltante charge de représenter notre parti à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain, c’est parce que cette sollicitation répond à des motivations collectives mais également personnelles construites par mon parcours politique et social depuis 1996 », a-t-il lancé.
« J’ai toujours plaisir à rappeler que depuis 1996 jusqu’aujourd’hui, la seule période où il n’y a pas eu une crise militaro-politique dans le pays, c’est quand j’étais Premier ministre », a-t-il glissé. Pas étonnant donc que « la réorganisation des forces de sécurité » centrafricaines soit inscrite au cœur de sa vision politique baptisée le « renouveau ». Mais il faudra d’abord remporter le scrutin présidentiel…
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