La compagnie pétrolière publique angolaise Sonangol a demandé ce lundi à 37 entreprises pré-sélectionnées de soumettre des offres pour dix blocs pétroliers terrestres (onshore). L’an dernier, Sonangol, qui est également le régulateur du secteur pétrolier dans le pays, a indiqué que ces blocs disposaient en moyenne de 700 000 barils de pétrole chacun, rapporte Reuters. Les compagnies sollicitées ont jusqu’au 18 septembre pour présenter leur offres.

Selon Reuters, parmi les compagnies pétrolières invitées à présenter leurs offres figurent des géants mondiaux tels que l’américain Chevron et l’italien ENI, mais aussi le portugais Galp Energia –  détenu à un tiers par l’amsterdamois Amorim Energy dont l’un des administrateurs est l’homme d’affaires congolais Sindika Dokolo, gendre du président angolais Eduardo Dos Santos – et le négociant suisse Glencore qui s’efforce depuis plusieurs années de remonter les filières pétrolière et minière. 

Cours du pétrole

L’Angola produit actuellement environ 1,7 million de barils de pétrole par jour , provenant principalement de grands champs maritimes développés par des multinationales pétrolières, telles que Chevron, Total, Exxon et BP. Les réserves du pays sont estimées à environ 13 milliards de barils de brut.

Durement touché par la chute du cours du pétrole, l’Angola a baissé son budget 2015 de près d’un quart à 51 milliards de dollars en mars dernier.