La FAO demande 20 millions de dollars contre la grippe aviaire en Afrique

L’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a demandé lundi 20 millions de dollars pour combattre des foyers de crise de grippe aviaire hautement virulente de type H5N1 en Afrique de l’Ouest.

La FAO s’inquiète du « risque réel de propagation » du virus en Afrique de l’Ouest. © Reuters

La FAO s’inquiète du « risque réel de propagation » du virus en Afrique de l’Ouest. © Reuters

Publié le 20 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Cet appel fait suite à l’apparition de foyers du virus H5N1 dans les élevages de volailles, les marchés et les exploitations familiales au Nigeria, au Burkina Faso, au Niger, en Côte d’Ivoire et au Ghana, précise dans un communiqué l’agence onusienne. Ce phénomène survient au moment où les pays d’Afrique de l’Ouest se remettent à peine, et dans certains cas continuent de souffrir, du virus Ebola, rappelle la FAO.

Hécatombe

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La grippe aviaire pourrait déclencher une hécatombe de poulets – source nutritive et peu coûteuse de nourriture pour de nombreuses personnes – avec un impact néfaste sur les régimes alimentaires et l’économie de la région, aggravant ainsi une situation déjà difficile, ajoute l’agence.

La souche H5N1 a causé la mort de dizaines de millions de volailles et des pertes évaluées à plusieurs dizaines de milliards de dollars dans le monde. La maladie peut être transmise aux humains, et la FAO travaille donc en étroite collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les évaluations de pays et les plans d’urgence.

Risque réel

Les missions d’évaluation – menées en collaboration avec d’autres organisations internationales – au Bénin, au Cameroun, au Mali et au Togo n’ont pas identifié de cas de H5N1 chez les volailles, mais ces pays et d’autres pays de la sous-région doivent veiller à ce que les mesures de prévention soient bien mises en place, ajoute la FAO.

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« Sur la base de nos connaissances, il y a un risque réel de propagation du virus. Une action urgente est nécessaire pour renforcer les systèmes d’enquête et de rapports vétérinaires dans la région et lutter contre la maladie à ses racines, avant qu’il n’y ait un débordement chez les humains », a assuré Juan Lubroth, chef de la division santé animale à la FAO, selon le communiqué.

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