Algérie : un futur hub biopharmaceutique ?

Le gouvernement algérien veut faire du pays un pôle d’excellence pharmaceutique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

En mai dernier, Julphar a lancé la construction d’une usine pharmaceutique qui devrait permettre de couvrir 70% des besoins en médicaments du pays. © Julphar

En mai dernier, Julphar a lancé la construction d’une usine pharmaceutique qui devrait permettre de couvrir 70% des besoins en médicaments du pays. © Julphar

Publié le 5 novembre 2012 Lecture : 1 minute.

L’Algérie veut devenir un pôle régional en matière de biomédicaments (produits issus du vivant) à l’horizon 2020, dans la ville nouvelle de Sidi Abdallah (banlieue d’Alger). L’objectif du gouvernement est de bâtir un pôle d’excellence pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord dans la recherche et la production pharmaceutique et biopharmaceutique, à l’instar des autres pôles régionaux que sont Singapour et l’Irlande.

Protocole d’accord

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Plusieurs atouts plaident en faveur de l’Algérie : son positionnement géographique, ses faibles coûts de main-d’oeuvre, son système généreux de sécurité sociale… Un protocole d’accord a d’ores et déjà été signé avec quatorze grands laboratoires internationaux (dont Pfizer, Merck, Abbott, Eli Lilly, MSD, Johnson & Johnson, Novartis, Roche, Bayer et GSK), et un haut comité algéro-américain de pilotage et de suivi du projet a été installé à Alger mi-2011.

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