Côte d’Ivoire : nouveau report du procès des officiers pro-Gbagbo
Le procès des officiers pro-Gbagbo, accusés d’avoir commis des exactions durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, a été renvoyé au lundi 27 juillet en raison de l’absence de l’avocat de l’un des principaux prévenus.
![Le commandant Anselme Séka Yapo, ancien chef de la sécurité rapprochée de l’ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, poursuivi pour meurtre, le 4 juin 2015 à Abidjan. © Sia Kambou/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/07/22/CIV.jpg)
Le commandant Anselme Séka Yapo, ancien chef de la sécurité rapprochée de l’ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, poursuivi pour meurtre, le 4 juin 2015 à Abidjan. © Sia Kambou/AFP
Le défenseur du commandant Anselme Séka Yapo, ancien chef de la sécurité rapprochée de l’ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, poursuivi pour « meurtre », n’était pas présent devant le tribunal mardi 21 juillet, forçant ainsi Tahirou Dembélé, le président du tribunal, à prononcer un nouveau report.
Le procès, ouvert le 9 juin dernier, avait déjà été reporté une première fois à la demande des avocats de la défense qui réclamaient des « preuves » ou le « cas échéant », « l’exhumation du corps d’une victime en vue d’une autopsie ».
Le commandant Anselme Séka Yapo avait été le dernier accusé entendu par le tribunal en juin. Joël N’Guessan, ancien ministre chargé des Droits de l’Homme et actuel porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR), l’accuse d’avoir tué son garde du corps durant la dernière crise.
Expertise médico-légale
L’audience, qui a duré moins d’une heure, a été consacrée à la lecture du rapport de l’expertise médico-légale du corps du garde de corps de Joël N’Guessan.
Cependant, « l’examen externe du corps en état de carbonisation du nommé Yapo Akaffou Léon Arsène âgé de 33 ans ne permet pas de déterminer la cause exacte du décès », selon les conclusions de ce rapport.
Neuf officiers visés par ce procès
Ce procès implique neuf officiers, dont deux piliers de l’appareil sécuritaire de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo. Surnommé « Séka Séka », le commandant Yapo, qui plaide non-coupable, est poursuivi aussi pour « assassinat » et « blanchiment d’argent aux fins d’achat d’armes ».
Un autre homme fort de l’ancien régime, le commandant Jean-Noël Abéhi qui dirigeait le plus grand camp de gendarmerie du pays, basé à Abidjan, est poursuivi pour « complot » et « désertion à l’étranger ».
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