Côte d’Ivoire : 345 millions de dollars pour Azito
La Société financière internationale (SFI), accompagnée de plusieurs bailleurs de fonds et investisseurs privés, mobilise 345 millions de dollars pour le financement de la troisième phase de la centrale ivoirienne d’Azito.
La centrale d’Azito produit actuellement environ 30% de l’électricité de Côte d’Ivoire. © AFP
Publié le 19 octobre 2012 Lecture : 1 minute.
La Société financière internationale (Groupe Banque mondiale), Proparco (Groupe Agence française de développement), Globeleq (un producteur d’électricité spécialisé dans les pays émergents détenu par l’investisseur en capital britannique Actis) et Industrial Promotion Services, une société de l’Aga Khan pour le développement économique (Akfed), ont annoncé aujourd’hui (19 novembre) la signature des accords de financement de la troisième tranche de la Centrale thermique d’Azito (« Azito Phase 3 »).
En tout, sept institutions financières participent au projet. La SFI a joué le rôle d’arrangeur global et consenti un prêt de 125 millions de dollars, tandis que Proparco, avec un apport de 55 millions, s’est constitué en chef de file des institutions de financement bilatérales européennes, aux côtés de la Banque ouest-africaine de développement (50 millions). Proparco a notamment permis la participation du belge BIO (23 millions), de l’allemand DEG (25 millions), du hollandais FMO (37 millions) et du fonds de capital-développement EAIF (30 millions).
Hyundai l’emporte face à Alstom
Ce projet mobilisera en tout près de 450 millions de dollars d’investissements étrangers directs et permettra de porter la capacité de la centrale d’Azito de 288 à 427 MW sans utilisation additionnelle de gaz ni d’émissions de gaz à effets de serre grâce à la technologie du « cycle combiné ». La Côte d’Ivoire pourra ainsi exporter de l’électricité vers ses voisins comme le Togo, le Burkina-Faso, le Bénin et le Mali.
Alors que les deux premières phases de la construction de la centrale ont été menées par l’industriel français Alstom, ce dernier a vu sa proposition refusée pour la phase 3 en raison de son coût, considéré trop élevé par les bailleurs de fonds. C’est finalement le coréen Hyundai qui a remporté le contrat.
La centrale d’Azito produit actuellement environ 30% de l’électricité de Côte d’Ivoire.
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