Tunisie : un jihadiste présumé tué et 16 autres arrêtés dans la région de Bizerte

Les forces de sécurité tunisiennes ont mené au cours de la nuit de jeudi à vendredi une vaste opération de ratissage dans la région de Bizerte, durant laquelle un terroriste présumé a été tué et 16 autres arrêtés.

Police tunisienne en juin 2015. © Darko Vojinovic/AP/SIPA

Police tunisienne en juin 2015. © Darko Vojinovic/AP/SIPA

Publié le 24 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Un jihadiste présumé a été tué et 16 autres arrêtés dans une vaste opération menée par les forces de sécurité dans le gouvernorat de Bizerte, vendredi 24 juillet, et des armes ont également été saisies, a annoncé le ministère de l’Intérieur.

D’abord lancée jeudi matin dans la région de Séjnane, connue pour être un fief salafiste, l’opération visait un groupe qui préparait des actes terroristes contre les forces de sécurité dans la région de Bizerte, selon le ministère de l’Intérieur. « Treize personnes ont été arrêtées, une personne a pris la fuite. Pourchassé par les unités de sécurité, l’individu a ouvert le feu, forçant les unités à riposter et conduisant à la mort du suspect », explique le ministère.

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L’opération s’est ensuite poursuivie vendredi à l’aube dans la ville de Menzel Bourguiba, contre d’autres personnes suspectées de complicité avec les terroristes présumés. Trois autres personnes ont été arrêtées sans effusion de sang.

Qualifiée « d’exemplaire », par le ministère de l’Intérieur, l’opération a également permis la saisie d’une dizaine de fusils d’assaut, d’explosifs et de munitions. Par ailleurs, le ministère a diffusé un avis de recherche concernant quatre individus.

Renforcement sécuritaire

Les autorités tunisiennes qui ont fait face à de nombreuses attaques terroristes ces derniers mois ont renforcé leur vigilance quant aux groupes jihadistes actifs, surtout depuis les attaques au musée du Bardo et à Sousse, qui ont valu au ministère de l’Intérieur de vives critiques.

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Depuis la proclamation de l’État d’urgence par Béji Caid Essebsi le 4 juillet dernier, les forces de sécurité ont multiplié les arrestations et les descentes dans les milieux jihadistes.

Le Parlement doit quant à lui achever ce vendredi l’examen de la nouvelle loi antiterroriste, censée renforcer l’action des forces tunisiennes contre la menace jihadiste, mais qui reste très controversée.

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