Air Arabia sur le terrain des européennes

Lancée en 2003, la première compagnie moyen-orientale à bas prix a aligné les records l’an dernier.

Air-Arabia compte 31 Airbus A320 et vise une cinquantaine d’appareils à la fin 2016. DR

Air-Arabia compte 31 Airbus A320 et vise une cinquantaine d’appareils à la fin 2016. DR

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Publié le 24 octobre 2012 Lecture : 1 minute.

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Les flottes africaines décollent

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Notre stratégie est simple : offrir le meilleur siège au meilleur prix disponible », explique Housam Raydan, le directeur de la communication et des relations clients d’Air Arabia. Après avoir fait ses preuves en Europe et en Amérique du Nord, « la formule n’avait aucune raison de ne pas marcher au Moyen-Orient, où les billets d’avion étaient généralement très chers ». Air Arabia a donc transposé ce concept en ouvrant des filiales au Maroc en 2009 et en Égypte l’année suivante, pour étendre ses services entre l’Afrique du Nord et l’Europe. « Le modèle économique d’une low-cost n’autorise pas un temps de vol supérieur à cinq heures d’un point à l’autre », précise Raydan.

Un chiffre d’affaires de 512 millions d’euros

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Lancée en 2003 aux Émirats arabes unis (EAU), la première compagnie low cost du Moyen-Orient a accueilli son millionième passager moins de deux ans plus tard. Elle a depuis poursuivi sur sa lancée, dépassant la barre des 20 millions de passagers en juin 2011. Elle a même aligné les records l’an dernier, avec 4,7 millions de billets vendus (+ 5,6 %) pour un chiffre d’affaires de près de 512 millions d’euros, en hausse de plus de 16 %.

Fort de ses trois hubs – Casablanca, Alexandrie et Sharjah (EAU) -, le transporteur a considérablement étendu sa zone d’activité et dessert 78 destinations situées dans une trentaine de pays, du Maroc au Bangladesh, en passant par la Russie et le Kenya. Des lignes vers Londres au départ de Casablanca et Tanger doivent ouvrir à la fin du mois, en même temps que des liaisons depuis Marrakech vers Montpellier et Milan. Air Arabia prévoit aussi de multiplier ses services vers la Russie et l’Ukraine, des marchés « très prometteurs ».

L’Afrique, également dans le radar, devrait connaître d’importants développements « quand le moment sera venu », note Housam Raydan.

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